L'histoire de Lavoine est riche et haute en couleur grâce à ses habitants (les célèbres Pions) au caractère plutôt vif et indiscipliné, qui leur attira plus d’une fois les foudres des autorités, quel que soit le régime en place. L’accueil "musclé" qu’ils réservaient aux collecteurs d’impôts et aux gendarmes, ainsi que leur refus massif de la conscription, ont laissé un souvenir vivace dans la mémoire collective locale.
Au début, la commune de La Guillermie et de Lavoine appartenait à la commune de Ferrières sur Sichon, mais une fois devenue paroisse, Lavoine pétitionne et fait de nouvelles et incessantes démarches pour être érigée en commune.
Le conseil municipal de Ferrières, consulté, rejette cette présentation en 1854. Enfin, en raison de leur sympathies pour le régime existant (la IIIème République), les sections de Lavoine et de La Guillermie obtiennent leur émancipation civile et sont érigées en communes séparées, par décret du 16 mai 1880, signé par Monsieur Grévy.
Le 23 janvier 1881, on procéde donc à l’élection d’une municipalité de 12 membres dont Monsieur Antoine Mondière est le premier Maire.
Lavoine devint ainsi la commune la plus élevée avec un point culminant à 1287 mètres d’altitude et la plus méridionale du département de l’Allier.